L’art est comme l’amour, aussi puissant qu’une vague, indispensable à l’humain. C’est tout ce qui restera de nous.
Gilles Beyer
Gilles Beyer de Ryke
Né le 22 novembre 1965 à Uccle, il fait ses études à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles ainsi qu’à l’Académie d’Uccle.
Formé à l’école de l’expressionnisme dans ses jeunes années, il sera fort influencé par des peintres comme Egon Schiele ou Otto Dix, avant de rencontrer l’œuvre de Spilliaert et de Chirico.
Il participe à de nombreuses expositions en Belgique, France, Allemagne, Suisse et Japon ainsi qu’à des salons tel Art Jonction à Cannes ou Linéart à Gent.
Son oeuvre, principalement composée d’huile sur toile, est agencée autours de grands thèmes de société comme la surpopulation, la déshumanisation de nos sociétés modernes ou l’écologie, le tout brossé dans des couleurs vives et des perspectives audacieuses.
Ces perspectives, qui peuvent être parfois vertigineuses, sont souvent subtilement déformées afin d’accentuer les effets recherchés. Elles peuvent sembler sortir de films dont l’artiste à inconsciemment pu s’inspirer.
Quant aux couleurs, le peintre cherche par sa palette à créer une vibration entre elles afin d’essayer d’en retirer une quintessence esthétique.
Horizontalité et verticalité, deux axes d’un même siècle
C’est sous la forme d’un florilège stylistique renfermant des expériences expressionnistes, métaphysiques mais aussi cubistes que l’artiste affirme son regard sur le siècle courant. Pour renforcer son écriture picturale, une forme involontaire de « cinétisme cubiste » s’affirme dans une uniformité axée sur une verticalité que sous-tend une savante dimension perspectiviste, témoignant d’une extrême connaissance de la peinture classique.
Des œuvres construites avec autorité
Les œuvres de Gilles Beyer de Ryke ne sont pas sans intérêt.
Elles sont construites avec autorité, d’une gravité de coloris saisissante, d’un sens de la perspective que ne vient pas altérer le manque de fermeté volontaire de la ligne.
